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LiFe inside Me

7 janvier 2010

] We Play & Wait [

 

Je voudrais,

Comme une promesse

A la vie

Oublier qu’on est triste

Oublier cette horreur au fond de soi

Qui fait qu’on est prisonnier

D’un putain de néant

 

Et c’est sûr que l’amour

N’est rien à côté

De ce cœur noir

C’est sûr que la joie

Hisse haut la lumière

Au-delà du monstre

 

Exploration

Grace

We play and wait

 

Je voudrais des adieux

Aux larmes, aux visages

Sans flamme

Je voudrais les horizons

Sans la peur, sans la mémoire

 

Mais c’est sûr que la vie

N’est rien à côté

De ces fous de la nuit

C’est sûr que l’amour

Lève haut les sourires

Et mêmes brûlés, mêmes douloureux

 

Exploration

Grace

We play and wait

 

 

 

 

 

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19 novembre 2009

] MErci [

 

Merci à ceux,

Ceux qui m’aimèrent de toutes leurs larmes

De leur rage et de leur amour malade

 

Merci à ceux,

Ceux qui m’aimèrent, peureux et perdus

Rêveurs et absents.

 

Merci à ceux,

Ceux qui m’aimèrent passante

Et sans larme, pâle et souriante. 

 

Merci à ceux,

Ceux qui me prêtèrent leurs rêves,

Leurs génies et leurs cœurs.

 

Merci à ceux,

Ceux qui ne surent pas mes prières et ma solitude

 

Merci à ceux,

Ceux qui m’aimèrent malheureuse et cassée

 

Merci à ceux,

Ceux qui m’aiment heureuse et libre,

Même loin, même mal – heureux

 

Au-delà de la peur

Vient la tendresse

Au-delà de la douleur

Vient la joie

 

Nous avons le pouvoir

8 octobre 2009

] Encore [

Il n’y a que la nuit

Que le vent tombe sur mon cœur

Solitude

Encore

Encore

La peur cogne

Encore

Encore

Froide

Heurte

La douceur du silence

Debout

Encore

Encore

Les lumières éteintes

Page blanche lumineuse

Encore

Encore

Inspire

Expire

Je ne peux pas m’arrêter

Personne n’est à blâmer

 

Cinq

Quatre

Trois

Deux

Un

 

La nuit

Me blesse

Me tue

Encore

Encore

Devant

Derrière

Les ombres

Encore

Encore

On espère

Encore

Encore

 

La musique

Dans le corps

Couvre ton souffle

Encore

Encore

Mais tu vois,

J’avance

Encore

Encore

Inspire

Expire

Encore

Encore

Jusqu’à l’épuisement

 

Cinq

Quatre

Trois

Deux

Un

 

 

 

6 octobre 2009

] Fantômes en mes terres [

 

Fantômes en mes terres

Courent au travers

Erreur Errance

Au-delà des larmes

 

Fantômes en mes larmes

Personne ne reste

Ne dit, personne ne sait

Le temps désarme

Tous les élans.

 

Fenêtres ouvertes

On appelle, on frappe

Ici et là, le vent a perdu

Ta voix.

Rien n’a plus le son de l’ivresse.

 

Fantômes en ma liberté

Personne au travers

En travers

Fantômes en mes rêves

J’ai oublié le temps

Tellement loin !

 

Fantômes dans mes veines

Il n’y a pas d’endroits

Assez haut pour voler

Fantômes dans ma voix

Sonnent coupable.

 

Coupable d’avoir survécu

 

Fantômes usés jusqu’à la corde !

 

 

 

 

 

 

 

4 octobre 2009

] Qui est nous ? [

Les larmes ont coulé

Sans plus pouvoir regarder autour

Les ombres collées aux paupières.

Certains ont parlé

De leurs dernières peines

 

Cachées

Pleurées

Hurlées

Tuées

Perdues

Mortes

 

Qui est nous ?

 

J’en ai chuchoté des prières

Aveugles

J’ai joué perdue,

Mes dernières inspirations,

Respirations en vain

Confondues

 

Qui est nous ?

 

Je, défigurée,

Joins mes rêves à la foule

 

Nous marchions avec des masques

 

On s’est collé à cœur

D’avancer, effrayées

Mais masquées,

Ta main sur mes larmes

Et tu jures de n’avoir rien vu

De n’avoir rien entendu

 

Je te crois,

A force de rires

Mon chagrin s’est perdu,

Noyé dans le tien

D’espaces en espaces

A force de vie,

Mes peurs

Debout, silencieuses

Noyées dans les tiennes.

 

Qui est nous ?

Lorsqu’on n’est pas libre…

 

Qui est nous ?

Une terre pleine de cadavres

Une terre sans lumière ?

 

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3 octobre 2009

] L'horizon sans nous [

Les pavés dans le vent

Autant de sillons dans lesquels je ne trainerais plus…

 

Je n’aime pas les mots que l’on tait

Juste par fierté,

Perdus.

 

Blocs de souvenirs

Autant d’impressions dans le corps, laissés au vieux monde

Plus de révolte.

 

La vie s’éveille

Solitude entourée

 

J’ai laissé à la poussière

Les regrets

Arrachés au silence

Depuis des mois

Allons !

Je laisse à la vie

Mes veines en feu

Mon cœur soudé aux larmes

 

Je verserai autant de soupirs qu’il en faut

Pour te perdre dans l’oubli.

 

Le temps aura balayé l’horizon

Entre battements et respirations

Juste comme une fleur

Portée plus loin

Chaque jour tout réinventer,

Immense.

Je me lève au-delà

L’horizon sans nous,

Nous ne marcherons plus main dans la main.

 

 

30 septembre 2009

] Love is a hell [

Minuit, les rues grouillent de monde et l’odeur de la pluie colle au pavé

D’une façon ou d’une autre, c’est un peu de mes rêves que je tue à chacun de mes pas

Je rêvais juste d’un putain d’amour qui m’emmène tout là haut

Et ce n’est pas possible… j’essaie de comprendre que la vie rattrape

Et pas de la meilleur façon

Je rêvais juste d’un putain d’amour qui nous emmène tout là haut

Et il n’y aura que les angoisses à éteindre, des peurs en bouquets et une princesse dans le silence, la lumière qu’on n’allume pas et l’agitation à l’intérieur

Je rêvais juste d’un putain d’amour qui nous emmène tout là haut

J’aspire en masse l’infini et je ne sais plus à quoi je dois rêver…

Il n’y aura que du temps à déplacer, répétitions de soupirs et de rires qui ont du mal à décoller

Je ne sais plus si c’est l’amour qui fait mal ou juste toi

Je ne sais plus si c’est à l’amour que je dois toutes ces heures à tomber ou si c’est à toi

Je ne veux plus de mon histoire et je ne veux plus de celles des autres

On passe trop de temps à recoller les morceaux à la place de vivre

Je rêvais juste d’un putain d’amour qui nous emmène tout là haut

Et il me reste juste l’envie d’hurler après la peur et le désespoir !! Putain de désespoir qui te colle la rage en plein ventre à coups de couteaux…

Je rêvais d’amour et il ne me reste plus que le poids de ton âme et ces putains de cicatrices sur ton corps que je n’ai pas envie de voir

L’addition est lourde et je ne rêve que de traverser la vie à travers champs

L’amour est un enfer quand il oublie de laisser libre !

Je rêve chaque jour d’un putain d’amour qui me collerait tout là haut

Et il y a ta douleur au fond de chacun de tes mots qui me file l’envie de fuir

Je ne veux pas savoir à qui cette histoire demande le plus de larmes

L’amour est en enfer. Je ne veux plus que l’on s’attache.

29 septembre 2009

] Plus de sang dans l'amour [

Une pensée simple lâchée dans le silence :

Je n’ai plus peur

Ni de l’issue ni de la route

La certitude

La foi

Comment appelle t- on ça ?

 

Je manque de mot

Lorsque j’ai des sons

Je manque de cœur lorsque j’ai des larmes

Et mes jours sont des armes

Aujourd’hui, je suis.

 

Je ne suis plus en guerre

Je ne suis plus en fuite

 

Ca ne te ressemble pas !

 

Je ne sais plus ce qui me ressemble…

 

Mon cœur est ma chair

Je ne suis plus en dedans

Mais là, dans mes pas

Je ne suis plus en fuite.

 

Je n’ai plus peur

 

Porte ton cœur

Ici ailleurs

Et nous irons ensembles

Sinon séparés.

 

Ca ne te ressemble pas !

 

Je ne sais plus ce qui me ressemble…

 

Mon cœur n’est plus à offrir

Juste à partager.

Une joie immense.

Mais plus de noir sous la peau

Mais plus de sang dans l’amour

 

Mon âme n’est plus à offrir

Juste à vivre

Déployée infinie

Mais plus de cage entre tes mains

Mais plus de peurs entre tes frontières

 

Ca ne te ressemble pas !

 

Mémoire chaos peau

De grâce

Rideau

Coupable

Plus qu’on ne croit

Le désespoir,

L’histoire de

Ce qui nous ressemble !

Plus de cages dans vos yeux !!

 

La vie ne veut pas de saints à moitié morts

Je ne suis pas d’hier ni de demain

Tristesses d’hier et peur de demain

Je ne suis que le miracle d’aujourd’hui

J’essaie de trouver les pas

J’essaie de trouver les mots

 

Je ne veux plus de ce qui me ressemble !!

Je n’ai rien d’une sainte

Rien de fort,

Juste éclatée, déchirée

Mais quelque chose a lieu

Pour qui n’est plus désespéré.

 

Alors je ris

Je marche et pleure d’aujourd’hui

Mais plus d’hier ni de demain.

29 septembre 2009

] Le bonheur ne se donne que face à face [

Je suis heureuse.

Quelque chose de simple et de fort à la fois

Juste envie de sauter, de crier et de chanter

 

Je comprends que le bonheur

Est quelque chose qui donne la force d’aller plus loin

Entre la confiance et la foi

 

Je comprends que le bonheur

Rend indestructible

Fou et fort

 

J’avance.

 

Je suis heureuse.

Quelque chose d’inespéré et d’immense

Envie de courir, d’aller à la vie

 

Je pense à mon histoire avec Anna

Elle veut me voir heureuse sans savoir comment y contribuer

Rien de surprenant.

Comment savoir ce qui rend heureux quelqu’un lorsqu’on ne le sait pas pour soi.

 

Les autres. Les autres ont ce parfum

De tristesse qui fait mal.

 

J’ai hurlé, eu mal d’avoir donné mon âme et mes tripes

Je ne pourrais rien changer aux histoires.

Ni revenir en arrière.

 

J’avais ce parfum de douleur

Qui appelle à l’oubli de soi.

 

Le bonheur ne se donne que face à face.

29 septembre 2009

] Planter [

Dans trois jours, je vais avoir trente ans. Je comprends à quel point que dans chaque lutte personnelle se trouve l’histoire familiale. J’ai été élevée à protéger plus qu’à répondre à mes besoins, à savoir qui je suis…

Mon père me dit que c’est la même chose. C’est la même histoire dans toutes les familles, qu’il me dit ! C’est une catastrophe. Le drame commence là on l’on n’est plus en soi. Je fuis la tristesse. Il n’y a pas plus meurtrier que la souffrance.

 

C’est toujours la même histoire dans le fond de son cœur.

 

Et je change le fond du mien, au fond, je ne veux plus payer ma paix au prix double.

 

Et puis, lorsqu’on pense que la paix n’est que l’arrêt de la guerre ! Je veux planter, donner, dire non et marcher là où la vie m’appelle, libre.

Je ne veux pas la paix mais la vie.

 

« Je ne lui dirai pas que tu viens ici en week-end, je ne veux pas la freiner dans ses avancées. »

 

Je ne connais pas de personne plus protégée que ma mère.

Durant des années, j’ai voulu lui montrer la gueule de ma souffrance en la portant sur moi.

La gueule de sa souffrance, devenue la mienne. Ses prisons devenues les miennes. Inutile de vous dire à quel point ma gueule faisait mal. Et mon corps noyé. Coincé comme dans un cercueil. 125 kilos.

Aujourd’hui, je vis et la vie circule en moi. J’ai la gueule de ma vie. Touchée. Heureuse. Vaillante. A vif. Emotive. 40 kilos en moins.

Et il faudrait planquer la gueule de ma trajectoire, surtout lui cacher à quel point ma trajectoire ne rejoint pas la sienne !

 

Je souris à l’idée qu’elle va écouter ce que je fais. Mes textes ont autant de violence que de vie et ma voix a l’élan de celle qui lui chantait à douze ans « je veux être un homme heureux » comme chanson d’adieu.

 

Trente ans !

 

Trente ans et ma vie commence à peine !

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  • J’ai trop souvent étouffé sous le poids des secrets, des histoires à défendre. Une forme de loyauté qui m’a poussée entre quatre murs … Libre mais entre quatre murs. L’individu ne peut pas se développer lorsqu’il ne peut plus entrer dans l’expérience.
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